La Kunstverein de Salzburg est une structure différente
dun Kunsthaus ou dun centre dart au sens français
du terme, puisquil sagit dune association " damateur
dart " qui gère un espace.
De ce fait, il bénéficie dun budget moins important
quun Kunsthaus ou quune Kunsthalle.
Depuis plusieurs années, la Kunstverein de Salzbourg développe
une politique dexposition ( souvent monographique étant donné
que le lieu est constitué dune grande pièce principale
et dune petite salle accolée ; à notre passage nous
pouvions visiter une installation de Liam Gillick et de Gary Webb), de
séminaire, de workshop, et de collaboration en invitant des artistes,
des critiques, des curateurs, ou encore des philosophes.
En 2000, après les élections, qui permirent au FPÖ
de sinstaller à la tête du gouvernement Autrichien,
linstitution mi en place un projet intitulé " 100 jours
sans exposition " afin quune activité de réflexion
sur lart contemporain sinstalle à lintérieur
du centre. Il paraissait important pour la directrice Hildegund Ammanshauser
de proposer une programmation autre que les expositions traditionnelles.
Le projet eut quelques difficultés à se faire accepter :
à la suite de cette expérience, létat réduisit
dun tiers les subventions précédemment obtenues par
la Kunstverein.
En parallèle, une publication est éditée tous les
ans pour offrir un bilan de lactivité générale
de la Kunstverein.
Enfin, un festival autour de lart contemporain est organisé
chaque été en partenariat avec dautres institutions
(en partie étrangères). Pour Hildegund Ammanshauser, il
est important de développer des contacts avec lextérieur
du fait de la situation politique actuelle en Autriche.
Ces connexions permettent en effet de donner une plus grande importance
aux travaux effectués sur le terrain, le rayonnement international
favorise une reconnaissance externe de lengagement de la scène
artistique autrichienne.
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