financement des productions
En ce qui concerne cette question du financement
toujours problématique lexpérience la plus intéressante
qui nous est relaté est celle que Xavier Douroux à mis en
place avec le Consortium de Dijon. Il a pu se rendre compte du bien fondé
de ce nouveau système, en France, au travers notamment dune
exposition, celle de la Biennale de Venise à laquelle participait
Pierre Huyghe. Celui-ci avait choisi le Consortium et non un commissaire
pour son projet du pavillon français. Le coût de production
de ce genre de projet étant très lourd (4,5 millions de
Francs), Xavier Douroux et le Consortium ont fait les démarches
habituelles pour son financement : Mécénat (jamais suffisant,
car aucune défiscalisation nest accordée pour les
mécènes), appel à des producteurs investisseurs privés
et publics, qui, en échange, demandent que luvre rentre
dans leurs collections. Mais ils ont aussi mis en place un fond dinvestissement,
ce qui est une première dans le système français.
Il sagit de personnes, dentreprises, qui sont sollicitées
pour investir dans le projet. Par la suite un retour sur investissement
sera fait après la vente des uvres. Fort de ce succès,
lexpérience est actuellement renouvelée autour dun
projet à Chalons-sur-Saône (projet sur la RN06). Dans cette
nouvelle expérience laccent à été mis
sur la création dun fond dinvestissement dacteurs
économiques locaux.
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