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Julie AULT
Catherine DAVID
Simone FORTI
Catherine FURET
Krist GRUIJTHUIJSEN & Johan LUNDH
Jan KOPP
Emmanuel LOUISGRAND
Viktor MISIANO
Nils NORMAN
Melik OHANIAN
Florian SCHNEIDER
Stefan TIRON |
L'entretien tel qu'il est présenté ici (couleur, coupe dans les phrases...) correspond aux interventions de Pierre Mahey.
De : <ecole@magasin-cnac.org>
Date : Mercredi 10 mai 2006 18:34
À : Pierre Mahey
Objet : Entretien pour le site
De : Pierre Mahey
Date : Jeudi 11 mai 2006 12:27
À : <ecole@magasin-cnac.org>
Objet : Re : Entretien pour le site
Bonjour Pierre,
Bonjour Daphné
> Lors de notre première entrevue, dans votre agence, arpenteurs*,
>
nous avions évoqué votre travail qui met en usage la modalité
> participative. J’ai un peu de mal a traduire cette phrase mais si je la comprends bien, je dirais plutôt qui met en usage des mise en œuvre de processus participatifs.. Votre pratique quotidienne du
>
territoire des villes en France et ailleurs vous ont
> amené à proposer des solutions spécifiquement liées aux demandes
>
des habitants,Non, certainement pas, nous ne proposons pas de solution, surtout pas en matière d’aménagements urbains, nous proposons simplement le cadre du débat par lequel des solutions peuvent être coproduites avec les gens. ceux que vous avez
>
interrogés. Mieux vivre l'espace urbain reviendrait à habiter la
>
géographie dans toute sa diversité. Euh, je ne sais pas, je ne comprends pas ce que ça veut dire.
> Dans votre ouvrage, Pour une culture de la participation, vous
>
vous référez souvent à Edgar Morin, qui, en six volumes de
> Méthode explique comment une société est complexe et produit en
>
permanence de la complexité.
Aussi, lorsque vous suggérez dans
>
votre livre (et verbalement)
qu'une meilleure organisation de
>
l'espace urbain, physiquement arpenté, commence, par exemple, par
>
la transformation de friches en espaces verts et parcs, comme des
>
trouées dans une géographie minérale de la ville,Je ne me souviens pas avoir proposé cela de façon globale, ça m’étonne beaucoup, je ne crois pas pouvoir suggérer de solution générale sur quoi que ce soit, et mes intuitions autour des friches sont plutôt simplement de signaler qu’on ne se sert pas assez de leur capacité à l’invention, à l’expression d’une créativité. Ces lieux sont d’une certaine façon les seuls lieux capables d’accueillir ce qui n’est pas organisé, et peuvent donc être des lieux d’expérimentation de nouvelles organisations sociales, de nouvelles formes urbaines... ne proposez-vous pas une certaine mise en ordre
>
qui a plutôt affaire avec une vision de la complétude plus que de
>
la complexité ? J’espère bien que non !
à bientôt
Pierre
>
>
> à bientôt de vous lire donc,
> Bien à vous,
>
> Daphné.
*notre rencontre est relatée sur le point À travers Grenoble
situé sur notre timeline dans l'onglet déplacement. |