Eclectiques et transversaux, ses centres d’intérêt (arts, sciences humaines, littérature, astrophysique) lui ont permis d’affiner durant son parcours académique une réflexion singulière autour de l’œuvre d’art et de son exposition. Au cours de sa formation à l’Ecole du Louvre elle a parallèlement exploré les divers enjeux de l’histoire de l’art et des multiples horizons culturels qu’elle embrasse, et défini le cadre de sa réflexion à l’aune des perspectives ouvertes par l’art contemporain. Les pratiques qui questionnent la visibilité de l’œuvre via la subversion de son mode de monstration l’ont conduite à nourrir, durant deux années de recherche, une lecture critique de l’exposition et de son idéologie. Des expositions entièrement vides à des œuvres « immatérielles », intraduisibles dans la sphère du visible, la question de l’absence induit un rapport ontologiquement différent dans notre appréciation de l’art. Forte de cette perspective, la réflexion qu’elle approfondit désormais dans le cadre d’un doctorat à Paris X Nanterre s’attache à révéler les limites de l’œuvre et de son exposition en étroite résonance avec les divers champs de la pensée.
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